Une centaine de personnes ont défilé, jeudi 5 mars. © Alisée Pichon

Une nouvelle manifestation contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement s’est déroulée dans les rues, jeudi 5 mars. Elle a réuni une centaine d’opposants, toujours aussi déterminés.

Le 49-3, c’est un véritable coup de force contre notre démocratie.” Depuis le 5 décembre, Pierre-Jean Serrières, secrétaire de l’union local CGT, et les différentes organisations syndicales se mobilisent contre le projet de réforme des retraites. Le texte vient d’être adopté par l’Assemblée nationale. Et pourtant. Jeudi 5 mars, dans l’après-midi, plus d’une centaine de personnes étaient encore présentes dans les rues. Cette fois-ci, les manifestants ont décidé de se rendre devant la permanence d’Olivier Dussopt, secrétaire d’État, rue Sadi-Carnot. La raison ? Une adoption qui ne passe pas, notamment. “Le projet de loi, qui devait être débattu pendant plusieurs semaines, avec des propositions de l’opposition, a été balayé d’un seul coup, 49.3″, explique Pierre-Jean Serrières. Deux chiffres qui ne mettent pas fin à des semaines de mobilisation. Jeudi, ils ont à nouveau sorti les drapeaux, pancartes… et parapluies. L’objectif ne change pas. Certains manifestants rencontrés disent toujours espérer “un vrai projet de société, une retraite par répartition comme aujourd’hui mais avec quelques améliorations et des financements.” 

« Chaque semaine, des actions sont prévues »

Et la lutte n’est pas finie. Une autre grande journée de grève interprofessionnelle devrait avoir lieu mardi 31 mars. D’ici là, la mobilisation ne se met pas en sommeil. “Chaque semaine, des actions sont prévues”, annoncent les syndicats, notamment dans le contexte des élections municipales.

Alisée Pichon