Loïc Duchamp s’est créé un métier sur mesure lié à ses passions. Rencontre avec un créateur de circuits généatouristiques.
Après des études dans le domaine du tourisme, Loïc Duchamp désirait « allier ses passions, le tourisme et les recherches généalogiques ». Il a alors créé l’association Move Your Tour en octobre 2019. Très vite, de nombreux ambassadeurs ont rejoint l’association davézorienne et ils sont maintenant 16 ambassadeurs sur tout le réseau national. Parmi eux, quatre travaillent aussi à l’étranger ; en Suisse, Belgique, Italie du Nord, au Canada et en Allemagne. L’association a vu son nombre de commandes augmenter dans les grandes villes comme Paris, où les recherches généatouristiques sont plus importantes. Par ailleurs, elle commence à se développer en Ardèche et dans les autres département. Ceci pourrait dans l’avenir, amener l’association à devenir une SIC (société coopérative d’intérêt collectif).
Une association aux multiples ressources
L’association comprend plusieurs pôles. Ensemble, les ambassadeurs créent des circuits généatouristiques pour les institutionnels du tourisme, les offices de tourisme et l’Agence de développement touristique. Ils réalisent aussi diverses recherches pour les particuliers et leur créent des guides généatouristiques, des guides qui mettent en valeur l’offre touristique et l’offre au niveau du patrimoine sur une région d’où sont issus les ancêtres des clients, et en même temps, ils créent la généalogie de ces ancêtres. Une manière originale de lier généalogie et valorisation touristique. En Ardèche, 30 circuits sont en cours de préparation. Même si leur travail est varié, ce n’est pas la seule chose qui les différencie. En effet, tous viennent d’endroits différents en France. De la photographe aux généalogistes en passant par une infographiste et d’autres professions. Dernière spécificité de Move Your Tour, la différence d’âge. La plus jeune ambassadrice a 22 ans et la plus vieille 70.
Un vent de modernité
Alors que les trois publics cibles sont les seniors, les familles et les institutionnels du tourisme, Loïc Duchamp voudrait élargir son offre aux jeunes. « Souvent, ils s’intéressent à leur généalogie dans leur coin mais ils ne font jamais appel à notre association. Nous voulons leur faire prendre conscience que s’intéresser à la généalogie, c’est aussi s’intéresser à l’histoire. Et l’histoire de nos aïeuls rejoint la grande histoire. » L’association essaie aussi de valoriser des sites touristiques modernes tout en augmentant la valeur du patrimoine qui date de plusieurs siècles. Faire du tourisme généalogique permet de valoriser le système d’archives, le patrimoine, l’offre touristique et les petits acteurs du tourisme.
Alisée Pichon
